Cet article est protégé par un mot de passe. Pour le lire, veuillez vous connecter.




Les organisations sportives nationales comme moteur de la transition écologique

Le Comité national olympique-confédération sportive du Danemark (DIF) a la responsabilité de soutenir les efforts de développement durable et de lutter contre les changements climatiques. Mais le DIF, ses 62 fédérations sportives nationales et ses 9 000 clubs peuvent-ils vraiment faire la différence ? Et les activités sportives locales ont-elles une empreinte climatique qui vaille la peine d’être réduite ?

 

Poul Broberg, Responsable des affaires publiques, DIF

En tant que confédération comptant deux millions de membres dans un pays de seulement 5,8 millions d’habitants, nous avons la possibilité d’agir à l’échelle locale et ainsi influencer les objectifs climatiques nationaux. Le DIF doit donc parvenir à inspirer les clubs locaux à s’engager dans la transition verte. Mais à quoi bon participer activement à la transition écologique alors même que leur objectif premier est de créer des activités sportives ? Que peuvent faire le DIF et les fédérations sportives nationales pour inciter les clubs locaux à s’engager ?

 

Avant d’essayer d’engager les clubs locaux, le DIF doit d’abord agir en tant que modèle à suivre. À ce jour, nous avons entre autres signé le programme « Sport et climat » des Nations Unies, fixé des objectifs pour réduire notre empreinte climatique, déterminé une empreinte climatique de référence et celle des clubs sportifs locaux, reçu des conseils externes d’un comité consultatif, et élaboré des lignes directrices pour des événements sportifs plus durables. Désormais, nous devons passer de projets individuels à l’adoption et à la mise en œuvre de stratégies de développement durable qui englobent toutes nos activités et tous nos partenaires.

 

Accent mis sur les directives et les exigences minimales pour les fournisseurs

 

En plus d’agir comme un modèle à suivre, nous devons impulser des changements concrets et durables pour nos deux millions de membres au niveau local, en facilitant leur participation à la transition écologique. Pour y parvenir, le choix écologique doit être le plus simple. Par conséquent, les organisations sportives doivent s’efforcer de mettre en place le meilleur cadre politique, financier et pratique pour la transition écologique au niveau local.

 

Rôle des organisations sportives internationales

Le monde du sport doit également se tourner vers l’intérieur. Si les gouvernements et l’UE doivent soutenir la transition écologique dans le sport, les fédérations sportives internationales et européennes doivent s’assurer que les compétitions internationales et les règles des fédérations nationales prennent en considération le développement durable. Les fédérations sportives internationales et européennes doivent garantir que les formats des tournois et la sélection du matériel ne vont pas inutilement à l’encontre de la transition écologique au niveau local ou international.

« La transition écologique est indéniablement un sport d’équipe »

La transition écologique est indéniablement un sport d’équipe. Engager chaque club sportif local dans la transition verte signifie potentiellement atteindre les deux millions de membres de la DIF, ce qui pourrait créer un effet domino auprès de toute la population du Danemark. La société civile sportive est particulièrement bien placée pour assumer ce rôle de leader.


Retrouvez l’ensemble des articles dans notre revue spéciale n°53
« Sport et Objectifs de Developpement Durable »

Revue Sport et Citoyenneté 53



Sport et citoyenneté