Cet article est protégé par un mot de passe. Pour le lire, veuillez vous connecter.




« PluriElles peut contribuer à créer de nouvelles formes d’accompagnement »

 

Le projet « Métiers PluriElles » est l’un des lauréats de la promotion 2020 de l’appel à projets IMPACT 2024. Porté par les principaux acteurs du sport français, il vise à soutenir les projets innovants, à fort impact social. Yacine Medjahed, Conseiller « Développement » à l’Agence nationale du Sport, nous en présente les contours.

 

Quels sont les objectifs de l’appel à projets IMPACT 2024 ?

YM : IMPACT 2024 est le premier appel à projets porté de manière collégiale par des acteurs du sport français : le Comité national olympique et sportif français (CNOSF), le Comité paralympique et sportif français (CPSF), Paris 2024 et l’Agence nationale du Sport (ANS). Notre pays accueillera les Jeux Olympiques et Paralympiques dans moins de trois ans. C’est une opportunité formidable pour tous les acteurs associatifs, qui font le sport au quotidien. En faire un événement avec un héritage durable est un défi que nous devons tous relever.

Au travers de cet appel à projets, nous souhaitons faire émerger des solutions innovantes pour répondre à des problématiques nouvelles, favoriser les synergies locales entre les collectivités, les associations de l’ESS et les clubs et enfin contribuer à mesurer et évaluer les impacts sociaux du sport. Nous soutenons des initiatives autour de quatre thématiques : l’éducation, l’inclusion, le développement durable et le sport-santé. Il s’agit d’enjeux forts, où les synergies entre acteurs sportifs et non-sportifs sont les plus à même de créer un impact positif, dès aujourd’hui et dans la durée, après 2024.

 

Pour quelles raisons avez-vous décidé de soutenir le projet « Des Métiers PluriElles » ?

YM : Utiliser le sport comme un outil de mixité et contribuer à ouvrir les portes de tous les sports sont des enjeux sur lesquels l’ANS travaille. Les fédérations et acteurs du mouvement sportif se mobilisent et contribuent à diminuer les fossés existants entre les femmes et les hommes. La place des dirigeantes n’est pas exclue de ces problématiques, et le projet « Métiers PluriElles » peut contribuer à créer de nouvelles formes d’accompagnement et offrir de nouvelles perspectives de formation qualifiante dans des domaines dits masculins.

L’autre élément positif réside dans le consortium constitué par Profession Sport & Loisirs, la Fédération Française de Cyclisme, Femix’Sports et Sport et Citoyenneté. Croiser les expertises et les bonnes pratiques peut permettre d’agir durablement sur cette problématique.

« UN LABEL POUR LES ORGANISATEURS DE GRANDS ÉVÉNEMENTS SPORTIFS »

Les enjeux liés à la féminisation du sport sont récurrents, mais on s’attarde moins sur la problématique des métiers. Comment l’ANS intervient-elle sur ces deux volets (soutien à la féminisation des pratiques, soutien à l’emploi sportif, notamment féminin ?)

YM : La féminisation du sport est un axe central pour l’ANS, et nous intervenons sur plusieurs volets afin de la soutenir. D’abord, en accompagnant la médiatisation des compétitions sportives, via la gestion d’un fond d’aide à la production audiovisuelle. De nombreux événements féminins bénéficient de cette aide chaque année. Ensuite, l’ANS soutient les fédérations sportives dans leurs stratégies de développement, à travers notamment les projets sportifs fédéraux. Ce sujet est aujourd’hui bien investi par les acteurs sportifs, mais nous devons sans cesse innover dans les approches pour renforcer cette situation. Enfin, le soutien à l’emploi sportif est un autre levier d’action pour l’ANS, qui permet de continuer à structurer et professionnaliser le secteur du sport dans les territoires.



Sport et citoyenneté