Ysoline Corbineau, jeune cycliste Saumuroise sélectionnée en Equipe de France

 

Licenciée du Pôle Cyclisme Saumurois, Ysoline Corbineau, jeune cycliste de 16 ans, a fait ses premières armes en Équipe de France junior cette année. Elle se prépare dès à présent pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024, tout en poursuivant ses études.

Propos recueillis par Alice Blanvillain

 

 

AB : Pourriez me parler de vous et de votre parcours sportif actuel ?

YC : Je m’appelle Ysoline Corbineau, j’ai 16 ans, je suis licenciée au club du Pôle Cyclisme Saumurois. Je pratique le vélo en club depuis 9 ans. Jusqu’en benjamine 2 j’avais un niveau d’école de vélo, je ne faisais pas vraiment de résultats, c’est par la suite que j’ai commencé à me classer avec les garçons.

En 2016, en minime 1, j’ai été championne régionale avec les filles et je me classe 15ème aux championnats de France. J’ai aussi remporté le trophée de France des jeunes cyclistes par équipe avec les Pays de la Loire. En 2017, j’ai commencé mes premières coupes de France en cadette 1. En 2018, j’ai rempli mon objectif principal en gagnant à Sauternes. Au tour d’Auvergne et à Izernore, je termine 5ème, ce qui me ramène 2ème au général de la Coupe de France. Autre objectif en 2018 : les championnats de France où je finis 4ème.

Cette année, j’ai été sélectionnée pour la première fois en Équipe de France. J’ai fait deux manches de la Coupe des nations, une en Italie et une aux Pays Bas. Je suis l’actuelle leader de la coupe de France junior et j’ai été sélectionnée pour les championnats d’Europe aux Pays Bas le 9 aout prochain.

 

AB : Comment parvenez-vous à vous organiser pour mener à bien votre double projet, scolaire et sportif et votre vie personnelle ? Pourriez-vous me donner votre semaine type ?

YC : Depuis cette année, je suis en section sport-études à Nantes. Les horaires aménagés permettent de faciliter l’organisation de ma semaine. Par exemple, le lundi, je ne fais pas de vélo, le mardi j’ai une pause de 10h à 14h pour faire de la musculation ou rouler. Je finis à 16h le mardi et le jeudi et j’ai mon mercredi après-midi de libre pour m’entraîner. Le vendredi, je rentre à Saumur et le samedi je me repose avant la course du dimanche.

L’année dernière, j’étais dans un lycée qui ne proposait pas le sport-études, donc les relations avec mes amis étaient plus compliquées. En sport-études, il y a d’autres sportifs qui comprennent ma passion pour le cyclisme, on a le même planning… cela se passe mieux.

 

AB : Avez-vous des ambitions professionnelles en dehors du cyclisme ?

YC : J’aimerais bien faire un métier dans le sport ou avec les enfants. Pour le moment, mon projet n’est pas encore totalement défini.

 

AB : En étant aussi jeune, comment vivez-vous votre préparation pour un grand événement ?

YC : Cela se passe plutôt bien, je sais que pour pouvoir atteindre son meilleur niveau il faut un objectif et s’entraîner beaucoup. On se prépare 3-4 semaines à l’avance. L’intensité monte crescendo. Au fur et à mesure, on augmente la charge de travail. Mais après j’aime ça, donc je le vis très bien.

 

AB : Paris 2024 est-il l’un de vos objectifs principaux ?

YC : C’est sûr, même si c’est encore loin, c’est un des objectifs. J’en ai d’autres qui viennent avant 2024 : bien figurer sur les manches de coupes de France et des championnats de France, faire des courses à l’étranger comme cette année et obtenir un titre sur un championnat d’Europe ou un championnat du monde.

 





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