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« Planter 2024 arbres en 2024 heures ! »

 

Triathlète, passionné d’événementiel sportif et ancien étudiant du Master en Management des Organisations de Sport (MOS) d’Audencia Business School, Nicolas Vergne a lancé avec deux amis le projet H-2024, afin de mobiliser le réseau des grandes écoles autour de la candidature Paris 2024. Un projet à la fois digital et écoresponsable. Explications.

 

En quoi consiste le projet H-2024 ?

NV : Nous pensons que pour que Paris gagne les Jeux, il faut une mobilisation de tous, et que nous, en tant qu’étudiants et membres de grandes écoles, avons notre part à jouer dans cette mobilisation. Nous voulons qu’Audencia Business School puisse embarquer derrière elle tout le réseau des grandes écoles afin de soutenir la candidature. L’idée c’est d’engager les étudiants d’un point de vue digital et physique. Les étudiants s’investissent s’il y a une mobilisation ludique derrière, et qu’ils y voient un intérêt et un sens. Nous voulons donc qu’il reste une trace de cet engagement, et avons eu l’idée de matérialiser cela par le fait de planter des arbres. L’objectif du projet H-2024 est de mobiliser les grandes écoles et d’arriver à planter 2024 arbres en 2024 heures ; 10 « likes » sur les réseaux sociaux ou 10 kilomètres parcourus se matérialisent chacun en 1 arbre planté. Les arbres permettraient de compenser, en amont, les rejets de gaz à effet de serre que va induire très probablement l’organisation des Jeux.

De quelle manière les étudiants peuvent-ils se mobiliser ?

NV : De façon très simple : les gens peuvent « liker » la page Facebook « H-2024 : les grandes écoles se mobilisent », ou encore participer à nos Run H-2024 tous les mardi, inspirés des Run Audencia. Ce Run doit fédérer les étudiants, les diplômés Audencia mais toute la communauté au sens large. Le sport détient plein de valeurs mais permet aussi de se défouler, de passer un bon moment et de se réunir ensuite autour d’un verre. Pour aller plus loin, et pour permettre aux écoles de se mobiliser (les étudiants peuvent ne pas être sur Paris), l’idée est que les étudiants nous envoient des photos de leur promotion ou de gens qu’ils mobilisent et d’essayer de faire « buzzer » ces photos en challengeant la communauté H-2024 avec des défis à atteindre, comme un nombre de likes en un temps précis. C’est un projet écoresponsable, donc on se sert d’évènements déjà existants, comme les Run Audencia. Beaucoup d’étudiants participent à des événements sportifs, que ce soit un Mud Day, une Color Run ou même un saut à l’élastique… on leur dit « Prenez-vous en photo, faites le signe de Paris 2024, et on vous met en avant ! ».

En quoi cette mobilisation étudiante est-elle bénéfique à vos yeux ?

NV : Paris 2024 a réussi à mobiliser les sportifs, les écoliers, le monde politique… mais peu le monde universitaire. Ce projet permet de s’adresser au monde étudiant, aux grandes écoles de commerce et d’ingénieurs, cette fameuse « excellence académique » française, qui soutient le projet et lui apporte tout son dynamisme ainsi que son enthousiasme. Ce sera sûrement cette génération qui, en 2024 sera amenée à organiser les Jeux ou des projets semblables. Les étudiants prennent conscience des défis sportifs, écoresponsables et citoyens de demain. C’est leur rôle de s’engager en tant que future partie prenante de ces projets ambitieux et à renommée internationale.

Quel héritage ce projet engendre-t-il ?

NV : On se demande souvent ce qu’il reste de notre engagement, à part un « J’aime » sur Facebook ou une photo. Avec H-2024, il restera des arbres, souvent symboles de cette lutte pour le climat et la planète. Les étudiants auront amené leur pierre à l’édifice : ils auront marqué leur soutien à la candidature Paris 2024 et montré que nous avons tous une réelle responsabilité environnementale en donnant du sens à notre action.

Pour encourager cette mobilisation, rendez-vous sur la page Facebook, participez aux run hebdomadaires ou relevez les défis !





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